Cultiver son propre Safran en France est tout à fait faisable.

C’est une expérience enrichissante, que ce soit pour le plaisir de consommer ce qu’on a planté, par curiosité et goût pour l’insolite ou pour en faire un revenu complémentaire ou un métier et un revenu principal.
Cultiver se résume en quatre étapes de base, évidentes : se procurer la semence, mettre en terre, apporter tout l’entretien nécessaire pendant la croissance de la plante, récolter.
C’est donc simple, si on en cultive peu. Mais pas aussi simple que semer des carottes et ça ne devient pas forcément une « expérience enrichissante » si on voit grand et si on veut en tirer des revenus.


Ce sont exactement les mêmes étapes, pour les légumes ou pour le Safran … à part que celles du Safran sont quasi-inversées par rapport à beaucoup d’autres plantes.
La première année, on plante en milieu d’été, on désherbe l’été et l’automne, on récolte les fleurs en milieu d’automne, on peut consommer dès le début d’hiver.
Une autre particularité de la culture du Safran par rapport aux carottes : si on perd sa récolte on peut être ruiné !

Avant de vous lancer « en grand », soyez conscient que ce n’est pas gagné d’avance ! Sinon beaucoup se lanceraient et tous les safraniers qui ont franchi le pas auraient déjà fait fortune 😉  

Voir aussi : Origine historique d’une idée fausse (pourquoi la culture du Safran en France étonne beaucoup de gens).